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NOS CŒURS OUVERTS

La compagnie KMK travaille actuellement sur un nouveau projet concernant un « musée de l’ordinaire ».  Après avoir photographié des objets prêtés par les habitants de Savigny-le-Temple (77), après avoir réalisé une série de portraits de leurs propriétaires dans la ville puis enregistré les histoires de ces objets et de ces gens, nous avons montré une première phase de la constitution de ce musée. C’était le 30 septembre 2017 sur la place des droits de l’homme, à Savigny-le-Temple.

Teaser du Projet à Savigny-le-Temple  –  Durée : 02’15

EN SAVOIR PLUS

Photos François Serveau

Qu’est-ce qu’il y a juste après ? En Seine-et-Marne

La compagnie KMK continue de questionner notre rapport au monde et au temps. En ce moment nous promenons nos questions sur le territoire de la communauté de communes du Bocage Gâtinais, en Seine-et-Marne.

Nous sommes reçus par l’association CourCommune qui investit durablement un ancien commerce dans le village de Voulx. Nous sommes en résidence sur ce territoire jusqu’en juin 2017. Ce temps sera jalonné de rendez-vous public afin de partager des expériences ensemble. Nous habitons temporairement la boutique de CourCommune qui devient lieux de rencontres, d’expositions, d’écoutes et d’échanges. Nous sommes présents quelques jours chaque mois sur ce territoire.

Terre commune, résidence au Boulon

La compagnie SousX est en cours de création de « Terre commune ». Nous étions réunis du 28 novembre au 8 décembre 2016 au Boulon, Centre National des Arts de la Rue, à Vieux-Condé.
Ce spectacle sera créé au printemps 2017.

Écrit sous forme de monologue, une femme, X, entre en scène. Après une vie à la rue, elle est enterrée, mise en terre commune. Elle nous revient, car non, elle n’est pas mieux là où elle est, pas mieux morte que vivante. Mêlant témoignages et fiction, X est à la fois sujet et objet du discours, à la fois narratrice et personnage. Sa parole agit comme une tentative de réconciliation, entre morts et vivants.

Ici,maintenant ? à Archeomed.

archeomed

Portrait sonore d’un lieu.

C’est une nouvelle étape de travail, dans un nouveau type de lieu, qui nous permet de préciser les formes de « Ici, maintenant ? ».

Anne Laure Manoury, Olivier Villanove et Christophe Modica ont posé les valises de l’Agence de Géographie Affective à Arles du 10 au 14 octobre 2016. Nous étions accompagnés par le Citron Jaune, Centre National des Arts de la Rue, afin de travailler sur la création de « Ici, maintenant ? ». C’est dans les locaux d’Archéomed que nous avons posé nos microphones et nos mots afin de faire un portrait sonore de ce lieu.

Extrait sonore, restauration d’un livre de 1640.

La prochaine étape sera au mois de novembre, à la gare de Libourne où nous travaillerons dans une ancienne brasserie actuellement inoccupée.

La création de « Ici, maintenant ? » est prévue pour le printemps 2017.

Ici, maintenant ? à Castries

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U ne école maternelle qui n’en est plus une, une petite cour arborée dans laquelle les feuilles mortes craquent sous le vent, un bureau de poste provisoire dans l’entrée, une halte-garderie, une association de peinture sur céramique, des notes de violons et des percussions hésitantes qui voyagent depuis l’école de musique voisine. C’est avec tout cela que nous avons cohabité du 3 au 7 octobre 2016 pour esquisser un portrait sonore de l’école du chat perché à Castries dans l’Hérault.

L’Agence de Géographie Affective était en résidence de création, pour travailler « Ici, maintenant ? », accompagné par l’équipe de L’atelline, lieu d’activation art et espace public, et la mairie de Castries.

Extrait sonore du travail en cours

Conteur sur les ondes

maison-conte La maison du conte invite 11 artistes pour un évènement au plateau et sur les ondes.
Ce sera le samedi 5 novembre à 19 h, au Théâtre André Malraux de Chevilly-Larue (94)

jfvrod Avec Olivier Villanove, nous préparons pour cette soirée une création sonore et contée. Nous mettons en œuvre des histoires qui démarrent sur les ondes sonores de Phaune Radio et se continuent in vivo sur le plateau du théâtre. Des histoires de maison, de chantier, de transformations, de trous improbables et de constructions.

Nous avons aussi invité Jean François Vrod, à poser quelques notes et quelques sons de bouches au milieu de nos bruits.

 

Plus d’info

Le projet « Ici, maintenant ? »

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Portrait sonore d’un lieu

Par l’Agence de Géographie Affective.

Q u’est ce qu’un lieu nous raconte, habité de ses souvenirs et révélant plusieurs strates d’histoires ? Qu’est-ce que le son d’un lieu ? Comment l’espace sonore nous emmène-t-il à regarder l’endroit où nous sommes ? Comment la transformation d’un lieu, ou son effacement nous interroge-t-il sur notre rapport au monde ? « Ici, maintenant ? », c’est une mise en situation dans un lieu choisi pour son histoire, ses rumeurs, sa fonction, sa sonorité, son environnement, sa capacité à rassembler et à créer de l’imaginaire à partir du réel.

Artistes : Olivier Villanove — Christophe Modica — Anne Laure Manoury.

Collaboration artistique : Sylvie Faivre —Caroline Melon —Bénédicte Chevallereau —Jean-François Vrod — Laure Terrier.

La création de « Ici, maintenant ? » est prévue au printemps 2016.

Soutiens et coproductions : Drac Aquitaine/ l’Atelline, lieu d’activation art et espace public (Accueil en résidence et apport en production) et de la ville de Castries/Aide à l’écriture – « Écrire pour la rue » DGCA/SACD/ La Paperie – Angers/ l’OARA – Nouvelle-Aquitaine et de La Mairie de Libourne/ Service Festivités et Actions Culturelles »/ La maison du conte de Chevilly-Larue/ Le CITRON JAUNE, Centre National des Arts de la Rue/ La Gare Franche à Marseille/ Le centre du paysage de Vassivière, l’Iddac (Agence Culturelle de la Gironde). En cours : Ville de Bordeaux aide à la création, Spedidam.

Le jardin improvisé

C’ est avec un trio atypique que nous nous sommes installés, Alban De Tournadre, Olivier Villanove et moi même, dans les jardins de la mairie de Bordeaux lors des journées du patrimoine 2016. bordeauxOlivier, narrateur et conteur, s’est inséré dans la peau d’un jardinier de la ville. Alban, archet à la main, fabriquait des notes et des sons sur un instrument de bois et de fil de fer qu’il a inventé. J’ai placé des micros dans le jardin et je façonnais des paysages à partir des mots d’Olivier, des sons d’Alban, des séquences enregistrées la veille et des sons de la vie qui passe.

Les bordelais retiraient leurs chaussures, s’installaient confortablement dans un transat, posaient un casque sur leurs oreilles et écoutaient.

Nous avons joué durant 3 heures samedi et dimanche. Les gens restaient le temps qu’il leur paraissait nécessaire. Notre partition s’écrivait au fil du temps, à partir de la vie dans ce jardin en ces après-midi de septembre.

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